Talentueuse, séduisante, déterminée et passionnée, Grace Kelly avait (presque) toutes les qualités pour réussir au cœur de l’usine à rêves qu’était Hollywood dans les années 1950. Cette fille brillante d’un self-made-man millionnaire d’origine irlandaise se rend aux auditions en gants blancs. Mais elle décroche ses premiers rôles parce qu’elle ne coûte pas cher. Elle est ultra-photogénique et suprêmement élégante. C’est là sa carte maîtresse. Hitchcock dira de sa muse : « Grace Kelly est un phénomène rare dans le cinéma : une lady. »
En trois films – dont un chef-d’œuvre, Fenêtre sur cour –, “Hitch” fait d’elle la quintessence de la blonde parfaite, une créature fétichisée de l’imaginaire masculin. Starisée, elle plaque tout pour devenir une vraie princesse comme dans les contes de fées dont se bercent les midinettes américaines. Aujourd’hui, quarante ans après son accident mortel sur la route de la Moyenne Corniche qui surplombe Monaco, que nous reste-t-il de cette femme devenue une icône ? Une certaine idée de l’élégance et du glamour bien sûr, mais pas seulement.
Plongée au cœur du mythe Grace Kelly…