Peugeot a sans aucun doute été le constructeur le plus conservateur des années 50-60. Il a pourtant été l’un des premiers à monter des directions à crémaillère sur ses autos, alors que Simca, par exemple, continuait avec une belle superbe à préférer les boîtiers Gemmer à vis globique et galet, il est vrai moins chers à fabriquer. Plus de 20 années de production d’une pièce ! C’est suffisamment rare pour être noté, et ça garantit une grande facilité de réparation, l’essentiel des éléments composant la crémaillère étant interchangeables : soufflets, poussoirs, ressorts de poussoirs, barreau de crémaillère, pignon, etc. Et les quelques évolutions n’altèrent pas fondamentalement une méthode de rénovation à laquelle Peugeot a cru bon de ne consacrer qu’une petite page dans sa Documentation technique pour ateliers d’agence, faisant même l’impasse sur le démontage. Celui-ci n’est pas compliqué en soi, à condition de procéder avec méthodologie pour ne pas avoir de mauvaise surprise au remontage. Démonstration en images.