Restauration d’un Triumph Spitfire – Vol 3 : réfection du pont

Contrairement à tout ce que l’on a pu vous raconter, la réfection d’un pont de Spitfire n’est pas si complexe que ça, et elle ne nécessite pas forcément tout l’outillage préconisé par le Manuel. Il facilite le travail, mais on peut s’en passer. Ce n’est, malgré tout, pas une opération à entreprendre si l’on débute car bien que nous ayons pris soin de détailler dans un langage simple une méthode reproductible par tous, elle exige des tours de main pas toujours évidents et des procédures demandant précision, rigueur et… interprétation. Cela dit, si vous vous sentez l’âme mécanique (et si vous possédez une anglaise, c’est forcément le cas), voilà une pièce que vous prendrez plaisir à remettre en état ou à simplement ouvrir pour la nettoyer et vérifier ses jeux, les pièces d’usure étant disponibles sur un simple coup de fil. Cerise sur le gâteau, Triumph n’étant pas du genre à changer une équipe qui gagne, ce type de pont hypoïde suspendu est identique à toutes les Spitfire, du début de production à la fin, et il a même été monté sur les Herald 950 et 1200, Vitesse 1600 et 2 l, et sur les GT6. Avec quelques variantes pour le couple couronne/pignon d’attaque, la démultiplication finale n’étant pas la même suivant les modèles et les générations. Schématiquement, au fil du temps, ce pont s’est mis à tirer plus long, histoire de mieux profiter des augmentations de puissance du moteur. Cette expérience vous tente ? N’hésitez plus, suivez-nous pas à pas…


Prix TTC: 15.0