La réalisation de ces images s’est effectuée entre les années 70 et maintenant. Bien entendu, en 45 ans, la façon de faire et le style ou le rendu ont évolué comme les techniques utilisées. Depuis les années 70 jusqu’à 1995 environ, il n’y eut que la gouache Linel, travaillée au pinceau à poil court (dit pour une raison que j’ignore « à retouche ») en martre repiquée, de marque Raphaël (8400) et parfois de marque Isabey (6229). À partir de 1995, l’aérographe à l’acrylique s’installe petit à petit et pendant plusieurs années se limite aux fonds pour prendre plus de place dans les parties rendues « au fl ou » ensuite. Il y a aussi depuis une quinzaine d’années au moins l’ajout par-ci par-là de rehauts ou de filets au crayon de couleur de marque Caran d’Hache Prismalo. Tout cela se fait essentiellement sur papier très fort de 454 grammes parfois contrecollé. À signaler quelques incartades dans la peinture à l’huile sur toile qui est plus facile que la gouache pour les fondus… ce qui est pénible, c’est le temps de séchage, même avec sicatif… et attention aux frottements quand c’est frais ! Ces derniers temps, j’approche l’ordinateur (où l’on peut travailler « gros ») à cause de soucis visuels liés à l’âge et commence à toucher à quelques effets comme le flou directionnel ou perspectif… c’est étonnant ! Une fois opéré, le brouillard disparu, reste le problème de l’accommodation et les cristallins en plastique ne feront pas forcément merveille dans la mise au point… « on verra bien » ! On n’évoquera pas l’arthrite digitale pour ne pas trop donner dans le catalogue des pleurs.
Dimensions : 235 x 310